Les taux de change entre les monnaies A, B, etc. varient d’autant plus lentement que dans les pays ou zones monétaires A, B, etc. les cinq points forts ci-dessus sont établis.
Rappel : les monnaies dont il s’agit ne sont que celles qui ont un cours légal.
1. Dans les cinq points forts de politique économique, trois rapprochent du plein échange marchand.
Le moteur de croissance des placements directs en augmentations de capital social ne fonctionne à plein régime que moyennant le plein échange actionnarial. L’abrogation des cotisations patronales, la fiche de paie vérité, instaure le plein échange salarial. La concurrence réductrice des inégalités de rentabilité rend plus fréquent le plein échange entre les entreprises et leurs clients. La stabilisation des taux de change d’une devise en une autre va dans le même sens.
2. On peut aussi bien parler d’échange complet que de plein échange.
L’échange actionnarial n’est complet qu’à des conditions qui lui sont propres. Il en va de même non seulement de l’échange salarial, mais aussi de l’échange entre l’entreprise et sa clientèle. L’opinion publique n’a jamais voulu se départir de la notion de justes prix. C’est l’un des points sur lesquels l’économie objective montre qu’elle a raison. Les échanges complets restituent aux particuliers, par leurs qualités cumulées de travailleurs, de placeurs et de clients, des pouvoirs d’arbitrage et d’impulsion que l’entrepreneuriat et le fonctionnariat ont tendance à rogner, l’histoire le prouve.
3. Le plein échange économique est compatible avec plusieurs philosophies politiques.
Liberté, égalité (équité), fraternité (solidarité) sont chacune une dominante d’une philosophie politique. L’économie politique objective est compatible avec plusieurs de ces philosophies, comme entre tant et tant d’autres savoirs le sont, tels que par exemple les usages de la règle de trois, du piston hydraulique et du calcul binaire.