Vous avez décidé de vous lancer dans l’auto-entreprise ? De nombreuses démarches sont à réaliser afin d’y parvenir, dont la déclaration en tant qu’auto-entrepreneur. Nous vous recommandons de vous inscrire en ligne, mais d’autres solutions sont également disponibles. Ci-après les détails de l’inscription en ligne ou auprès du CEE ou centre de formalités des entreprises.
L’inscription en ligne en tant qu’auto-entrepreneur
Pour vous inscrire en ligne en tant qu’auto-entrepreneur, il n’y a rien de plus facile. Choisissez une plateforme dédiée à cet usage. Suivez les indications concernant l’auto-entrepreneuriat. L’étape d’inscription sur ce genre de site se déroule généralement en trois étapes. D’abord, vous avez à remplir un formulaire qui contient des informations sur votre entreprise.
Par la suite, votre dossier sera traité et analysé. Cela prend en moyenne 24 h. À la fin, il y a la validation de votre requête, y compris la création de votre auto-entreprise. Vous avez aussi à joindre à votre dossier une copie de votre pièce d’identité. Elle doit comporter la mention « Conforme à l’original ». Dans le cas de professions réglementées, il vous est demandé de fournir une qualification professionnelle ou un justificatif de domicile. Pour en apprendre davantage sur les démarches pour devenir auto-entrepreneur vous pouvez vous rendre sur une plateforme d’inscription en ligne.
Sachez que c’est un statut ouvert à tous. Toutefois, vous pouvez être un mineur émancipé, un salarié, un étudiant, un fonctionnaire à temps partiel ou un majeur. Posséder une adresse en France est aussi une condition sine qua non pour l’obtention de ce statut. Une fois que vous avez reçu votre demande d’inscription, vous recevrez également sous peu de temps votre numéro SIRET. Le statut d’auto-entrepreneur procure beaucoup d’avantages, notamment l’obtention de l’ACRE, surtout pour les demandeurs d’emploi et les moins de 25 ans. Vous n’avez pas également à vous acquitter de la TVA si votre chiffre d’affaires ne dépasse pas 82 800 € pour les activités d’achat et de vente. Les autres secteurs qui produisent moins de 33 200 € ne sont pas tenus de payer la TVA.
Toutefois, ce statut présente aussi des inconvénients. Certains métiers n’y sont pas admis : professions médicales, professions juridiques, professions d’agent d’assurance, professions agricoles (tout savoir sur pilot elevage par ici), activités touristiques et les activités qui sont soumises à la TVA immobilière. Pour vous aider dans la gestion de votre auto-entreprise, vous pouvez suivre le SPI ou stage de préparation à l’installation. Cependant, cela ne s’avère pas être une obligation. Si vous envisagez de réaliser vos démarches vous-même, adressez-vous au centre de formalités des entreprises.
Inscrire son auto-entreprise auprès des centres de formalités des entreprises
Selon votre secteur d’activité, adressez-vous à la chambre de métiers et de l’artisanat (activité artisanale), à la chambre de commerce et d’industrie (activité commerciale) ou à l’Urssaf (activité libérale). Vous devez aussi faire une demande d’ACRE, choisir le mode de versement (mensuel ou trimestriel), déclarer des ayants droit, etc.
C’est seulement après tout cela que vous obtiendrez votre numéro d’identification ou SIRET et votre NAF. Votre auto-entreprise sera également inscrite aux régimes de protection sociale obligatoires tels que Cipav, Urssaf et SSI ainsi qu’aux services fiscaux. D’autres obligations en découlent également : création d’un compte bancaire, disposition de certaines qualifications, inscription au registre de commerce, etc.