Au terme des années 60, un style d’expression a vu le jour à Philadelphie. Mal vu à l’origine, et taxé d’acte de vandalisme, le graff’ est aujourd’hui un type d’art reconnu et apprécié. En effet, ayant évolué et gagné en popularité, il orne désormais de nombreuses surfaces intérieures et extérieures de bâtiments grâce aux graffeurs. Nous vous expliquons ici l’essentiel du travail du graffeur.
Le graffeur professionnel au service de l’art
En général, lorsqu’il n’est pas exécuté dans un cadre légal, le tag ou le graff est un acte répréhensible. De ce fait, les graffeurs professionnels sont ceux qui sont invités à s’exprimer sur des supports pour le compte de résidences estudiantines, d’hôtels, de restaurants, d’entreprises, etc. Ces supports à décorer peuvent être des véhicules, des façades ou des murs intérieurs, des vitrines et autres espaces.
De même, le graffeur peut souvent être appelé à intervenir durant un festival, un spectacle de rue ou dans un centre culturel afin de partager sa passion ou d’exécuter une performance devant la foule. La notoriété, le talent et le savoir-faire sont autant de critères dont vous devez tenir compte. Ainsi, pour un évènement ou un projet impliquant des graffitis ou de l’art urbain en général, vous pouvez voir avec Labullerose.com quelles sont vos options pour décorer les murs extérieurs ou intérieurs de vos locaux.
Les œuvres du graffeur professionnel
Le graff est de plus en plus reconnu comme un élément d’esthétique architecturale. C’est la raison pour laquelle les graffeurs talentueux et expérimentés peuvent prendre part à certains projets d’architecture ou d’urbanisme.
Même si cette pratique est encore assez peu commune, l’architecte peut s’inspirer du graffeur comme dans le cas du bâtiment réalisé à Melbourne par Zvi Belling. Le graffeur tient compte des souhaits du client. Cela inclut le message à exprimer et le support. Ensuite, en fonction de sa créativité, il peut opter pour bon nombre de techniques et de styles.
Les styles influençant les œuvres
Vous reconnaitrez notamment le tag qui est la technique ayant donné naissance aux graffitis. Encore appelé handstyle, il s’agit d’une signature de type calligraphie qui s’inspire des caractères japonais ou chinois. Le style Old school quant à lui, rappelle les principes appliqués entre 1970 et 1980. Les personnages ainsi que les lettres utilisées sont simples avec principalement le blanc et le noir comme couleurs.
Le flop ou bubble s’inspire du tag mais opte plutôt pour les lettres aux formes arrondies rappelant des bulles de savon. Dans le même esprit, le wildstyle donne aux lettrages divers effets et formes. Pour remplir une surface moyenne, le graffeur professionnel a le choix entre le throw-up, le Block Letter, le style 3D pour personnaliser son effet wholecar qui permet de recouvrir l’intégralité d’un véhicule (voiture, camion, train, etc.).
De même, une fresque peut être composée d’une multitude de styles et de techniques dont le style ignorant ou naïf qui, loin d’être un graffiti raté ou aussi élaboré que le style abstrait, fait appel à la fantaisie et au côté enfantin de l’artiste. En ce sens, il est un peu similaire au cartoon qui s’inspire de l’univers des bandes dessinées.
Les outils
En dehors des peintures de bombes aérosol et des gros marqueurs, le graffeur se sert également de pinceaux et de pochoirs. Ces derniers sont à la fois des outils et des techniques employées pour obtenir un style particulier.
Pratiquant l’art urbain du graff, le graffeur professionnel décore souvent de grands espaces en se servant de techniques, de styles et d’outils lui permettant d’obtenir un résultat drôle, décalé ou époustouflant par son réalisme.