Pour apurer ses charges et financer ses investissements, une entreprise a besoin de ressources financières conséquentes. À court terme, voici les moyens dont elle peut se servir pour trouver satisfaction !
L’affacturage
L’affacturage est encore appelé le factoring. Il s’agit d’une solution de financement qui vient se substituer aux crédits bancaires ou qui vient les compléter. Plus précisément, la structure va pouvoir bénéficier du paiement anticipé de ses créances avant les différentes dates d’échéance.
Bien pensé, l’affacturage pour améliorer la trésorerie des entreprises est aussi très avantageux. Il prend en charge les factures cédées puis il facilite la sponsorisation des impayés et la bonne administration du poste client. Il faut également préciser que cette technique de financement est adaptée à certains types de structures. Elle est donc destinée aux PME, aux TPE, aux artisans, aux professionnels libéraux et aux entreprises à très forte croissance. Vous pouvez également en profiter si vous dirigez une association ou si vous êtes un commerçant.
L’escompte, le découvert autorisé et la cession de créances
Le terme « escompte » englobe toutes les techniques financières permettant à une entreprise d’acquérir de la trésorerie. On y retrouve l’escompte bancaire, l’escompte commercial ou de règlement. Avec l’escompte bancaire, un établissement financier fait une avance à l’entreprise qui est dans le besoin de trésorerie. Le montant de cette avance équivaut aux effets de commerce que cette structure endosse au profit de l’institution bancaire.
Quant à l’escompte commercial ou de règlement, il permet à l’entreprise d’obtenir des remises auprès de ses fournisseurs. Elle y arrive chaque fois qu’elle règle ses factures avant leur échéance. Sa trésorerie n’est donc pas impactée.
Le découvert autorisé est une autre technique de financement à court terme pour une structure. Ici, un accord est passé avec la banque. L’entreprise souhaiterait ainsi que ses comptes continuent à fonctionner, même si elle est débitrice. Aussi, c’est l’institution bancaire qui indique les modalités de remboursement. Quant au taux appliqué, il est mentionné dans la convention de compte.
La cession de créances n’est pas non plus à négliger comme moyen de financement à court terme. L’autre dénomination de cette technique de financement est la Dailly. Elle n’est pas très différente de l’escompte commercial. Seulement, elle fait intervenir la banque et cette dernière va avancer de l’argent dès qu’une facture professionnelle sera présentée. Cependant, cette solution n’est pratiquement plus proposée par les institutions financières : peu d’entre elles la pratiquent encore.